Gaspard et …de Solange

Gaspard et Grosjean…

Ce matin, Seigneur Gaspard le Rusé est d’humeur guillerette.
Aujourd’hui, il passe en revue ses terres et ses manants. Maitre Rapetout à toutes heures, il va, collectant contributions diverses, taille, gabelle, sel et pousse au crime au besoin.
Et chacun de s’échiner, de se courber, nez vers le sillon, en révérences maladroites,
en acquiescements serviles, rebuffades consenties, et humiliations humiliantes..
L’impôt est lourd, de plus en plus pesant !
Gaspard le vampire évoque guerre, expéditions lointaines, mariage de Guenièvre, sa si belle héritière au prince de Sibourg, son voisin, et Covid 18. Bref, il tond au plus près le dos de la valetaille et du petit peuple, plume tous les poulets, même rachtos !
Du haut de son fringant destrier, le cul douillettement niché sur sa selle velours et brocard, lové dans sa cape de pangolin velu, il toise les péquenots. D’humeur folâtre et joueuse, lui vient l’idée de parier quelque monnaie, histoire de se distraire, et pendant qu’on y est de récolter quelques liards de plus…Risquer quelques largesses -si peu de risque avec ces bouseux ignares et si mal dégrossis – et faire miroiter une possible revanche de la chance sur la fortune qui est comme chacun sait, dans l’ordre des choses.
-« Ainsi donc Faquin, que dirais tu de jouer quelqu’instant avec ton seigneur fripon le bien nommé, qui daigne t’honorer de cette joute? »
Grosjean le benêt n’a pas relevé la tête, il sait fort bien qu’il la risque, sa tête, s’il se montre un tant soit peu impertinent. Il se contente de grogner un « hummm! », qui n’est ni oui, ni non, la réponse la plus courante en cette belle Normandie.
« Donc, poursuit le matois, je te pose des questions simplissimes : si tu ne sais pas répondre, je gagne et tu me donnes un Sol ;
Après tu me poseras une question : si je ne n’ai pas la réponse, tu gagnes, je te donne mille Ecus ! Tope là mon ami dit le grand rusé en tendant son pied botté de ragondin bouclé du Poitou, pour que Grosjean le tope.
Et de s’exécuter, en se frottant le glabre menton, d’une voix professorale :
« -J’ai un chapeau, mais pas de tête, j’ai un pied, mais pas de chaussures, qui suis je ? »
GrosJean balance d’un sabot sur l’autre… Il a bien une idée, mais s’il vexe le grand Filou, sera-ce bastonnade, ou corvée d’astiquage ? Il balance, balance, farfouille dans sa bourse, souffle un « ch’sais pas » et tend un sol au Gaspard matois.

L’autre de se réjouir !!! Et de moquer, et d’humilier plus bas que la glèbe boueuse du champ de micocouliers du Bengale, Grosjean qui s’encalmine doucement.
Et, surtout, de remettre ça : « Qu’est ce qui… Le niais l’interrompt, en lui tendant un sol : « tiens, ch’sais pas ! »
Et ça continue !!! Dix fois, il l’essore et l’escroque et l’assèche, avec ses questions perverses et tordues. Le portefaix n’en peut plus, sa bourse se vide comme sein de nourrice auprès de triplés goulus. Alors bon prince, Gaspard le magnifique lui passe la main :
-A toi maintenant, j’attends ta question…
Il est tranquille le Monseigneur, l’autre est bien benêt !
Grosjean ôte son bonnet, se gratte la tête, et se lance :

« Qu’est ce qui a neuf pattes le matin, cinq a midi et deux ailes à l’angélus ? »
Silence… la valetaille retient son souffle, le valet du prince lève un sourcil …
Pour le coup, Gaspard est surpris… Il cherche, se grattouille le bourrichon, s’escagasse les neurones, mais ne voit rien venir. Il sent la moutarde lui chatouiller les narines, la moustache se dresser de colère… Mais non, il ne va pas se dédire devant ce misérable… Il a promis, ça ternirait son blason, surtout que Renault, son écuyer a suivi toute la joute, et que la valetaille, fourches en mains et serpes à la ceinture, se passionne pour le jeu.
Grosjean transpire de trouille dans ses frocs loqueteux. Isabeau, son triangle à la main bat la mesure : ting, ting, ting,…. Les secondes s’égrennent, on dirait le jeu des mille Ecus.. Pense Renault. Et TING !!! finiiiii s’égosille Isabeau de sa voix suraigue.

Tien, voila tes mille écus… Dis-moi quand même : Qu’est ce que c’est ???

« ch’sais pas, tiens, voila un Sol ! »

La Fontaine nous l’avait pourtant dit :
« Les plus accommodants, ce sont les plus habiles;
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Gardez-vous de rien dédaigner,
Surtout quand vous avez à peu près votre compte.
Bien des gens y sont pris. »

Gaspard et Grosjean, (acte deux)
Vous pensiez la fable terminée ? La morale bien troussée, la justice bien pesée ? C’était sans compter le triste génie humain, souvent torturé, prêt à se contredire, à penser noir quand tout est blanc et inversement.
Voyez plutôt :

Revenons à Gaspard le magnifique.

M’en fiche, m’en fiche, m’enfiche… Siffle-t-il, dents serrées.
Juché sur son alezan nerveux, il vient de perdre la face !
Il a cédé au bouseux trois mille écus !!! C’est la dot de Guenièvre qui vient de changer de main, pas moins !!!
Raide et aristo en diable, il fait demi tour, et s’éloigne, menton dressé, tournant le dos aux spectateurs ébahis du coup de théâtre improbable qui vient de se jouer. Il chevauche en fulminant, piquant des deux les flancs de son étalon nerveux qui n’en peut mais.
Mais point ne s’en fiche !!! Plus un rond, plus un radis !
C’est Berthe, sa sévère épouse qui possède tout : château, domaine, fermes, manants et chevaux, vaches cochons (c’est pour ça qu’il l’a épousée !)
Donc, plus rien, pauvre comme Job ! Et Berthe, avec son mauvais caractère, ne devrait pas apprécier la tournure des événements.
« Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, je partirai »décide le désargenté.
Sitôt, il lève une armée de hobereaux, culs terreux nobliaux, et vassaux de ses obligés, cadenasse la gent féminine au manoir, muselière et ceinture de chasteté. Abandonne Guenièvre à sa quenouille, son mariage bien compromis, car, n’en doutons pas, Arsène de Sibourg, s’il affiche penchant et galanterie pour la donzelle, n’en est pas moins humain !!! Une dot eut bien arrangé ses affaires, et aidé à faire oublier la claudication de Guenièvre, ainsi que sa loucherie proverbiale, sujet de toutes les chansons de ménestrels à la langue bien pendue…
Gaspard le preux s’en va sus aux Sarrazins, persécuteurs du seul vrai dieu, (celui de Gaspard, bien sur !) et bouffeurs de curés.
Ca ressemble à une fuite en avant, mais bon, il n’en a cure !
On s’ébranle. Hennissements, aboiements, cris de guerre armures qui s’entrechoquent comme casseroles emmanchées. On est parti, vive la croisade. On caracole neige, glace, mers houleuses, déserts et fournaise. On rencontre Ali Baba et trente neufs voleurs (le quarantième était à la mosquée) des ânes à poils long, et dromadaires frisés, Shéhérazade l’ensorceleuse, des charmeurs de cobra, des turcs assoiffés de sang, des ottomans au sabre courbe entre les dents.
On guerroie le sarrazin fourbe, on trucide de ci, de là, au nom de Dieu, au nom de l’amour. Qu’est ce qu’y zont pris ! Qu’est ce qu’on leur a mis ! Et là, au pied du saint Sépulcre, on choit en pamoison.
Oui, Gaspard l’illuminé a chu, rencontré Dieu, visions, violons, lumières et parfums, carillons à toute volée comme en matin de Pâques, un boulet l’ayant ébranlé du casque, un coup de sabre en guise d’ouvre boite. Et le voilà à genoux, souriant, béatisant, chantant la louange du bienheureux locataire du saint caveau. Des fleurs s’échappent de sa bouche à chaque mot, des petits oiseaux se posent sur son épaule, des écureuils s’ébattent à ses pieds, et des chérubins jouent du flutiau en voletant ici et là. Depuis, il va, nu comme Adam avant la chute, Alleluia, il a gagné le paradis !
Guenièvre, las d’attendre son prince, a mandé au château le forgeron velu du village, qui l’a déceinturée, démuselée, dépucelée. Depuis elle actionne le soufflet de la forge, ils sont heureux avec beaucoup d’enfants…

Et notre ami Grosjean ?

Grosjean le chafouin, le chanceux, le nouveau riche ? Il a quitté le champ boueux, théâtre du miracle, en tirant seul sa charrette chargée d’or. Il a refusé toute aide , déjà gangrené par la méfiance envers ces pouilleux qui l’entourent, les péquenots amis de toujours. Qu’à cela ne tienne ! S’est établi dans la meilleure auberge, où mène grande vie. Il baigne dans le bonheur, fait ripaille et bombance. Sa bedaine, devenue respectable et rebondie tressaute comme gélatine en dessert anglais, à chaque pitrerie du troubadour qui le distrait, à chaque note du ménestrel qui le charme.Il pète dans la soie, son cul tanné par toutes ces années de dur labour, s’amollit et s’esquarre dans le moelleux des édredons. Son teint au vôtre pareil s’éclate en couperose, et son menton dégouline de la graisse de poularde farcie qu’il engloutit, fort peu aristocrate ! Quant à ses amis ses amours, n’en parlons pas . On lorgne sa bourse, on jalouse sa chance. On le flatte on le trompe, on dénigre la malignité qui l’a fait cousu d’or, et même, on le vole ! Il est seul bouffi d’or, il nage dans ses écus, nostalgique des Manons et Jeannetons qui régalaient sa jeunesse frugale et légère, enfuie depuis belle lurette. Seule Isabeau la jolie bergère rêve encore au temps jadis, quand Grosjean était pouilleux, et qu’il avait le cœur léger, pur et plein d’amour.

Sic transit gloria mundi…

Sol

Art contemporain…


L’autre soir, je rêvassais devant la télé, un peu ailleurs, pensant aux textes que je venais de lire. Portraits tremblants, portraits troublants, comme autant de fleurs fraîches. Un bouquet de fleurs fragiles, sensibles douces et offertes, dans leur nudité brute, et dignes, et belles, si belles !
Les reportages défilaient sur l’écran loin, un ron ron confortable, loin, si loin de moi. Tout à coup, une image m’a happée. Comme un flash trop puissant, elle a imprimé ma rétine. Un coup de poing à l’estomac, violent, dense et terrible.
Une artiste africaine, dont je n’ai pas eu le temps de retenir le nom, présentait son œuvre : Une photo, comme un manifeste, un auto portrait en noir et blanc. L’artiste, une belle femme noire, bien solidement campée, en robe de mariée, face à un fauteuil précieux. Autour de la mariée, des petits voiles blancs flottent dans l’air. La mariée me fixe, tragique et dure. Elle me défie intense, fière et déterminée. Sa robe blanche n’est pas festive, c’est un oripeau d’un blanc triste, une tenue de forçat.
Face à elle, le fauteuil raffiné, couvert de mille fleurs en porcelaine, roses, brillantes et douces.
On sent la puissance absolue qui en irradie. A ce moment, le commentateur a précisé doucement, en toute violence, que chaque fleur est un sexe féminin…
Un trône fait pour « s’asseoir dessus » comme on dit pour signifier qu’on s’en fiche pas mal.
Un trône fait pour écraser, pour imposer, pour « esclavager »…Un trône là sans doute depuis des temps ancestraux, réservé au mâle, à l’homme qui n’a qu’à prendre, en toute impunité, traditions à l’appui. Mais le siège est vide ! ….
La mariée s’est redressée, au milieu de ces petits fantômes blancs qui volettent, comme autant de touches d’espoir et de liberté. Paradoxalement, elle me dit la femme qui se libère, sauvage et déterminée. Elle me parle de la condition féminine. Elle dénonce le manque d’éducation, d’accès à la santé, l’esclavage, les mariages forcés, ou du moins « arrangés », la polygamie, l’excision…
Elle est belle, si belle ! Rien à voir entre cette œuvre violente, et les timides autos portraits du début.
Sauf, peut être, que la parole libère…
Sol


Au pied de la lettre

Au pied de la lettre, pleurait une sirène, maudissant sa queue de poisson, rêvant de longues jambes blanches et de pieds menus.
Amoureuse d’un colosse aux pieds d’argile, elle pleurait leur manque commun : sans pieds, pas d’assise, pas de socle, pas de racines, rien de sérieux à bâtir. Elle, souple, glissante, fuyante, prête à se fondre dans la moindre vague, lui, fragile malgré ses épaules de fort des halles, cassant, friable, s’en retournant tout doucement poussière.
Au pied de la lettre, donc, elle pleurait doucement : les larmes, l’eau c’était sa nature. Lui, grand benêt débonnaire rapetissait doucement, s’érodait, s’en retournait dune.
La lettre, L, dressée telle une éolienne qui chercherait le vent, majestueuse, les dominait tous les deux.
Elle attendait. Les deux, là, à son pied, l’ignoraient, même ! C’est un peu vexant quand on sait qu’on a la solution ! Ils allaient disparaitre, ne pouvaient même pas tourner en rond pour réfléchir, compter leurs pas pour accorder leur rythme, imprimer leurs traces et admirer les méandres de leurs déambulations.
De toute façon, c’est bien connu, la mer efface sur le sable les pas des amants –désunis ou pas-
Bonne fille, la lettre L, fit un pas vers eux. Elle ne dirait pas tout, évidemment, il faut que chacun fasse un bout du chemin pour que ça marche.
L prit le sens du vent, et ses grandes pales se mirent à tourner, de plus en plus vite. Elle vibrait de plaisir.
La jolie sirène surprise, releva la tête, et comprit le message… des ailes, juste des ailes…prendre l’air, comme la grande L. Voler, se fondre gouttelette de nuages, dans le vent, dans l’azur, se laisser emporter, près de son amour plus poussière que jamais. Saouls de mistral, de simoun, de siroco, de tempête et de brise, ils voleraient longtemps et là bas dans le désert, à chaque baiser tomberait une rose des sables.
Sol

Genèse.

En ce matin du 6eme jour, Dieu a beaucoup œuvré ; L’univers est presque terminé, nuages et firmament compris.

Dieu a toute la journée pour achever sa création… lui reste son chef d’œuvre : Créer l’homme, à son image.

Un peu de glaise, un souffle divin, et hop ! L’homme apparaît, beau, dans sa nudité, presque parfait. Dieu se gratte la barbe, qu’il a longue et fleurie; Il n’est que 8 heures du matin, il lui reste beaucoup de temps pour créer son super chef d’œuvre : La femme !

Un peu de glaise, un souffle divin, et hop ! Elle apparaît nimbée de pureté dans sa nudité. Elle se regarde, se découvre avec étonnement, se tourne vers Dieu et lui demande, timidement : « Je n’ai pas d’outil, je ne peux rien faire !!! » (L’Homme non plus, mais il ne s’en était pas aperçu) Des outils ? Pour quoi faire ?

Un outil pour toucher, caresser, sentir le chaud et le froid, le rugueux et le lisse, lire le braille du bout des doigts; Un outil pour prendre, une pince, quoi ! Un outil pour donner…pour dire la Paix, pour dire, quoi !dire l’amour, faire offrande, dire stop, dire : encore ! Dire non, c’est pas moi, c’est lui ! Pour tout dire !!! Un outil pour fixer ma pensée, sur la pierre des cavernes, sur les tablettes babyloniennes, les cahiers d’écoliers et le marbre des colonnes. Un outil précis, pour les travaux fins, la dentelle, les tresses de mes cheveux ou la micro chirurgie qui arrivera un jour. Un outil fort, pour me défendre, ou attaquer, qui peut serrer fort et même donner la mort, mais aussi pour tenir tendrement mon enfant. Un outil pour jouer de la musique, frapper le rythme et danser comme des papillons légers. Pour soigner, consoler, pour pétrir le pain et ramasser les graines. Un outil pour me cacher, car j’aurai bientôt honte de ma nudité.

L’homme la regardait, bouche bée, pensant « elle est vraiment parfaite ! » Dieu, ébahi, se dit qu’il avait atteint le sommet de sa création mais que ça resterait une sacrée emmerdeuse ! Il cogita toute la journée du 6eme jour : Au crépuscule, il avait trouvé : La main ! Bon sang, mais c’est bien sûr ! La main ! Un peu de glaise, un souffle divin ….. Dieu vit que cela était bon, et il s’endormit du sommeil du juste, le devoir accompli,

jusqu’au 7eme jour.

Sol


Good trip .(ou voyage psychedelique si j’avais pu profiter des bienfaits du E)

Adios, Amigos!!

Partons au pays « illusions »

Allons-y, sans avions, sans sous marin, tank, ni autobus, moto, kayak ,skis ou quad!!!

Nous avons toujours cru aux horizons lointains,il suffit d’avoir la foi!
Dans mon sac a dos, j’ai mis un dico d’anglais, un pull, un pantalon, trois slips, maillots, bouquins porno pour la nuit. Mais plus important, un truc pour un vol la nuit, dans l’azur profond, au rond point d’un machin vrai qui aurait fait ami ami d’un ovni fou au bord du trou noir aux confins du cosmos.

Go, on y va!!!

Plus tard….On fumait dur. Un parfum au haschich nous inondait jusqu’au ciboulot, du LSD coulait dans mon sang, on voyait un rat dansant la rumba,

Sur un fond flou aux tons criards, la nana au tutu indigo saluait son public conquis.

Dans la cour du palais, un clown narquois sautait du haut d’un mat dans un lac profond.

Un papou matois nous disait bonjour, souriant tous azimuts, sifflant la mazurka. Au signal, son bras visait un carton, tirait au fusil, ça faisait un trou au mitan!

Pan! Pan! On riait, un chouya trouillards nous donnant la main.

A la fin on applaudissait, on criait « bis, bis! »
J’avais jamais vu ca! Il aurait fallu qu’on nous pinçat, ça avait l’air pas vrai!

Plus loin, un autruchon joufflu picorait du maïs confit, alors qu’au fond d’un trou , la truita à Schubart jouait la partition au violon.

On marchait sur coussins d’air , sur cumulus ronds, mous , doux. Confort total!

Nirvana absol!

Quand on a voulu dormir tous dans un grand lit tout rond, un tas de flics arrivait au galop, pour nous pourrir dans la prison du roi. Ainsi nous avons pris un max!

Ca nous apprendra ! Plus jamais ça!!!

Sol




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