La Terre et l’enfant de Pascale Bodin


Comme un enfant fouillant dans la terre
Qui s’émerveille devant tant de bêtes,
Comme l’escargot caché dans la litière
Reçoit les gouttes sur sa p’tite tête.


Tête innocente chantant sous les feuilles
Emplie de joie, de curiosité,
Tête réjouie sous le chèvrefeuille
Tant parfumé des fleurs d’été.


Été heureux de sauter dans l’herbe
Parmi les tiges portant les pétales
Rouge, rose, jaune, brun, explosent comme une gerbe
De rires d’enfants, tout est normal.


Normalement, sur Terre les enfants
Devraient jouer dans les champs, les taillis,
Plutôt que d’être le nez sur les écrans
A ignorer ce qu’est la vie.


La vie, c’est toi, la vie, c’est moi,
La Terre, c’est toi, l’enfant, c’est moi.
Moi je regarde les fleurs, la tempête,
Et je gribouille ce qui vit sur Terre.


Je mets du rose, du bleu de la palette
Pour redorer cet univers.
Vert le feuillage habillant le chêne
Qui s’épanouit sans cesse au printemps,


Pour que la sève nourrisse cet emblème
Qui peut survivre plus de cent ans.
Cent ans sur Terre, poussent algues et fougères,
Libellules bleues hors d’un exuvie,


Mille-pattes, crevettes, champignons, vers de terre,
Oiseaux là-haut dessinent la vie.
La vie, c’est toi, la vie, c’est moi,
La Terre, c’est toi, l’enfant, c’est moi.
La Terre, c’est toi, l’enfant, c’est moi.


Pascale (Inspiré de « L’oiseau et l’enfant », chanté par Marie Myriam)

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