Soit tu restes, soit tu pars

Soit tu restes, soit tu pars, et cache ce si laid bouton, qui en plein août est né,

Sur le bout de ton nez, puis pencher sur ton bol de lait tu ouvriras la porte pour vaquer par monts et par vaux à la recherche du veau d’or dont les adorateurs pullulent au dehors.

Pris le temps de lui dire à dessein l’infâme femme qu’il avait tant aimée autant pour son teint de lait que pour ses dessins de seins.

Il sortit sans délai pour fuir ce vain échange et quitter cette atmosphère aux effluves de vin.

Soit dit en passant se dit il en serrant son écharpe en soie, je ne suis pas devin mais ce divin amour souffre de l’entre soi.

Sur le marché du phare il acheta des soles à la poissonnière prisonnière de son fard à paupières

Il lui parla sans fard, pressant le pas sur le sol glissant, pour se retrouver devant les fars appétissants.

Il en prendrait un pour ramener à l’enfant espiègle qui ce matin fit couler l’eau là haut sur le sol vert qui traversait les siècles envers et contre tout.

L’enfant a un atout, il court et prend de court la femme aux cheveux roux qui le comble de mets pour assouvir sa faim d’enfin un jour sans fin savoir comme lui faire la roue.

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