Oh! Ô toi goutte d’eau! Toi de là-haut,
Dans ton dessein de suivre ton dessin, ô combien beau!
De te jeter sans fard avec tes camarades
Contre ce phare , vivant, au pays du far,
Cette Bretagne, fière, pas fade,
Le geai bien faisant couleur de jais vous regardant
Projeter ces jets contre le Phare de la Perdrix, le balayant
Il aime le houx, le geai, le houx ou où il y a tout
Où il y a la Vie, Ô beau mois d’août !
Il en connaît tous les secrets i
Les gens et leurs boniments
Mais passons…nous voilà dans l’égarement, l’éloignement, Ô goutte d’eau !
Lait, eau, rien n’est laid
Ô goutte d’eau, tu n’es en rien laie
Tu es mon inspiration, mes lais
Ce mois de mai et tous les mai, fais ce qu’il te plaîs !
Ô goutte d’eau! Tu me fais l’effet de ces délicieux mets!
Tu me fais penser par la pensée
Qu’à part toi, je n’ai rien à panser
Tu es le plus beau poids du monde
Inutile que le geai, je le sonde, je le connaîs
Il me dirait: « Tu es dans le vrai »
De sa branche à la poix vive donc exsangue,
Il roulerait à moi tel un pois roux sur une roue et s’épancherait sur le sujet
Ô toi, goutte d’eau, tu fais le saut dans le grand seau qu’est l’Océan
Qui a compté, compte et comptera encore combien de sots?
Ô toi, goutte d’eau, tu es le sceau de la Vie
De tous les temps, le geai, la biche, le faon, le taon, le veau, et tant que tant
Il y a longtemps, il y a vingt ans, bien avant le salon des vins
C’est par monts et par vaux, que le ver, déjà, s’affaire, court vers le vert de la Terre
Il y réunit sa cour tel une épreuve de chasse à courre pour porter secours
A sa grande amie, Ô toi goutte d’eau, demoiselle de verre dans son écrin de vair
Pour qu’à jamais, elle rejoigne la mer «
Cindy.