« L’ignorant croit tout savoir et le Sage sait qu’il ne sait
rien ».
Aller à l’école, dans ma tête c’était pour apprendre et pour
savoir faire.
Plus tard, j’ai compris que c’était aussi pour savoir être avec
soi même et aussi avec les autres.
Alors là, gros travail. Savoir ce que j’aime, et non ce que
dois aimer. Cette ignorance peut mener à de grandes
difficultés personnelles. Se laisser influencer par les autres,
en ignorant ce qui pourrait me faire du bien, n’est pas à
recommander.
Mieux vaut ne pas ignorer ce que je déteste.
Mieux vaut savoir ce que j’apprécie.
Faut-il passer par l’expérience pour le savoir ?
Si je suis sage, je dois accepter que l’expérience déplaisante
m’a permis de savoir ce que j’ignorais jusqu’à présent. Et
donc pouvoir affirmer que maintenant je sais ce qui me
déplaît.
Et, en dilettante que je suis, je suis incapable de tout
rechercher, tout retenir et tout comprendre. Je sais me poser
des questions et préfère avoir plusieurs réponses.
L’ignorance permet de m’étonner sur la découverte,
m’émerveiller, oh.oh…
Oh…suis je donc sage ? Car si l’ignorance ne me fait pas
peur, si j’ose penser que j’ignore, je sais que je ne sais rien.
Il faut du courage pour affirmer qu’on ignore. Ne pas
espérer le pouvoir de la connaissance. Se laisser aller, ne pas
avoir peur du jugement.
Je ne sais pas, je veux savoir, je ne veux pas savoir.
Et je ne sais plus quoi écrire, j’ignore si je parviens à faire
correctement cet exercice.
Je sais qu’il est difficile pour moi en ce moment de faire cet
atelier.
J’ignore ce que vous en penserez.
Karine