Nous y sommes c’est bientôt la fin… et pour finir en beauté il faut s’autocritiquer. Mais quelle idée farfelue. Alors j’ai finalement réalisé que j’écris pour me libérer. Mon premier écrit m’a permis de mettre des mots sur mon vécu, je me suis dévoilée complètement. Sans imaginer une seule seconde que je devais ensuite m’évaluer. Enfin bon, mon écrit se prénomme : «Demain est un autre jour» : voici mon préféré. D’abord parce que c’est la première chose que j’ai commencé à écrire et qui s’est transformé en un jolie texte. Derrière mon écriture très légère, je me suis révélée et j’ai pris un peu confiance en moi. De phrase en phrase, j’ai pris plaisir à l’écrire avec même un sourire au coin des lèvres en prime. C’est comme ça que j’ai découvert que mon style d’écriture ne vient pas avec mon imagination mais avec mon histoire. Je sais maintenant qu’après avoir écris ce texte, puis ensuite relu, je suis fière de celle que je suis devenue, épreuve après épreuve. L’écriture est devenue mon expression. J’aime ce texte pas seulement parce que c’est le premier mais aussi parce qu’il y a mes premières imperfections que je remarque seulement maintenant, les détails qu’on ne voit pas en écrivant, dans l’élan d’une histoire que je connais si bien vu que c’est la mienne. Bien entendu, y a un texte que j’aime le moins : «Je haie la distance». Parce que déjà quand j’ai enfin compris le thème de la semaine j’étais clairement pas inspirée. Impossible pour moi de mettre des mots sur quelque chose que je vis au quotidien. Un thème qui me pourrit l’existence encore aujourd’hui. C’est un paradoxe, devant mon écran sachant très bien définir ce qu’est la distance je n’arrivais pas à écrire quelque chose de cohérent. Du coup je n’aime pas le rendu car cela ne correspond absolument pas à ce que je voulais, ce que j’imaginais dans ma tête. Mais parfois on n’arrive pas à mettre des mots sur ce qu’on ressent et il me semble que c’est ce qu’il a du se passer. C’était très impersonnel, qui parle d’une manière très générale de ce qu’est la distance. Ce confinement m’a donné envie d’écrire un livre peut être, m’a confirmé que la solitude n’est bonne qu’à petite dose probablement d’accord. Mais non, je dis non à la distance. J’entretiens une relation à distance depuis bientôt 5 ans avec mon chéri. Malgré qu’elle nous renforce, elle continue de faire mal à chaque bisou et câlin d’au revoir. Mais chacun de ces thèmes m’ont permis de retranscrire ce que j’avais au plus profond de moi bien.