AUTO ÉVALUATION

AUTO ÉVALUATION
Mauvais souvenirs de convocation chaque année par notre supérieur pour évaluer notre travail…exercice difficile. Dans le cas qui nous occupe, il n’est pas question de notation heureusement, mais de mise en perspective des ateliers par internet avec Cathy et tous les autres ! Je peux dire que d’abord réticente , j’ai croché dedans et en ai éprouvé beaucoup de plaisir. Pendant cette période de ralentissement d’activité, d’hibernation, l’écriture m’a donné matière à réfléchir et a occupé mes neurones et mon imagination.
Choisir deux textes, celui que l’on aime le moins et celui que l’on préfère , ou plutôt le contraire, commencer par celui que l’on a préféré ; je vais respecter la contrainte !
Quand j’ai lu la consigne autour du questionnement dans une histoire d’abricots et de bigarreaux, je me suis dit que c’était pour moi, le sujet m’a parlé aussitôt ! Cela a réveillé des tas de souvenirs, des images m’ont sauté à la figure. Des interrogations aussi que j’ai essayé de retranscrire. J’ai puisé dans mon passé, en partie transformé , et j’ai éprouvé le besoin d’ajouter cette part de mystère et d’incompréhension que l’on peut ressentir face à des ressentis. Ces sentiments confus où tout est mélangé, tiennent-ils du rêve ou de la mémoire ? Quelle est la place des fantômes de notre passé dans le présent ?
Grâce à ce texte, j’ai repensé à des lieux dont je me souvenais bien, qui ont une histoire à mes yeux et les ai revisités à ma façon.
Je trouvais intéressant à la fois de décrire une journée ordinaire et d’y faire entrer l’irrationnel. Abricots et cerises, rien de mieux pour évoquer l’enfance et puis ça dérape, quels souvenirs choisit-on de garder?
J’ai l’idée qu’ il y a plusieurs interprétations possibles et que chacun peut y trouver la sienne.
Celui que j’aime le moins si je reconsidère à présent l’ensemble avec recul, c’est celui sur l’objet insolite que l’on trouve le matin sur sa table au petit déjeuner.
Je ne savais absolument pas quoi choisir et l’inspiration ne venait pas. Je me suis forcée à choisir quelque chose et finalement j’ai pensé à ce plat de tagine mais sans beaucoup de conviction. J’avais mangé un tagine d’agneau peu de temps auparavant et je possède réellement ce plat. Les contraintes étaient nombreuses, mais cela m’a au contraire aidé à structurer mon récit .
Récit qui je trouve ressemble trop à un récit de voyage classique. Il manque de souffle et malgré quelques entorses, il est le reflet de la réalité sans fantaisie. Il est descriptif, sans laisser de place à la surprise, aux sentiments et je ne pense pas que lecteurs puissent éprouver de l’émotion en le lisant. C’est cela, c’est un texte sec, sans ouverture possible.
Après cette auto- critique, je m’aperçois que c’est le mot émotion que je retiendrai dans ce que je veux transmettre et trouver dans les textes que je lis. C’est la clé du plaisir de lire !
J’égratigne un peu la consigne pour conclure : je veux mentionner le goût que j’ai eu à écrire de la poésie, moi qui ne l’avais jamais fait. Cela m’a occasionné beaucoup de ratures et de gribouillis, sauf la poésie libre que j’ai intitulée « Le jardin et la danse » écrite d’une traite sans la retoucher. Une vraie jubilation. Libération ?
Merci Cathy !

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